Par procuration, mon moi endormi s'excite sur la fiction réalisée sur fond de buzzer interrompu.
En pesant sur snooze, ça a fait Play sur la cassette à fantasmes qui joue des vieux rêves de princesse en format VHS. À force de rembobiner les mêmes bouttes "hot" j'ai peur que le tape en mange une claque; même destin que ma cassette de Michel Rivard... J'ai trop voulu voir la mer en tournant autour de la table à manger, les ch'veux pis les grands fichus de lin qui volent au vent. Les yeux collés. Le solo de compresseur du frigidaire. La charrue qui passe pour rammasser la bordée. Y'ont tous raison de ma volonté. Mon corps, ma tête, sont retournés se coucher. (Sur trame sonore de Iron & Wine) Journée d'automne. Dans un shack. Grâce matinée. Des crêpes au déjeuner avec ma criss de tasse à café laide en terre cuite . Ça sent les feuilles et le bois brûlé. On corde des bûches. On court dans l'bois avec le chien. Il pleut de l'eau chaude qui nous fait voir du peut-être de dessous de linge. -T'as des feuilles mortes pognées dans barbe. -T'as un trou. On s'décensure à l'automne qui nous provoque l'été indien. On trippe sur notre rouge à l'étiquette laitte qui fitte trop bien avec la soupe qu'on a préparée. On se recouche pour la 10 000ème sieste pour s'aimer, se trouver beaux pis se caresser. S'endormir. Bis. Nope. Le cadran sonne pour vrai. fuck... il me reste 7 minutes avant de partir travailler.
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Des lettres, des mots, des phrases... qui font parfois du sens.À propos de l'auteurePas de gants blancs pour la page blanche. Je salis l'immaculé. C't'un exutoire. Archives
Octobre 2023
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